De Sophie Pirson
Dessins de Marcel Vandeweyer
Le 22 mars 2016, c’était au tour de Bruxelles d’être frappée par cette guerre qui dure depuis que l’Occident s’est partagé l’Orient. Attentats à l’aéroport et dans le métro. Après le sang, c’est l’encre qui a coulé. À foison. On certifia sa bonne conscience, ses valeurs justes, son humanisme irréprochable. Les populismes s’en emparèrent et les médias eurent encore recours aux réflexes qui les conditionnent.
« Le printemps c’était hier » est une voix à l’opposé de tout discours et de tout sensationnalisme. Un témoignage d’une mère dont la fille a été touchée, blessée dans la station de métro Maelbeek. Quelques pages d’une modestie et d’une humanité immédiate, où les déchirements sont livrés avec humilité et finesse et où, sur la douleur finalement, ne peut triompher que la douceur. À la sensibilité rigoureuse de la langue s’ajoute celle des dessins de Marcel Vandeweyer. Pour instiller de l’oxygène dans l’asphyxie.Tom Nisse
Indekeuken éditions - «Le printemps, c’était hier » de Sophie Pirson
Indekeuken éditions 2017
10,5 x 17 cm 20 pages
Risographprint @ ChezRosi